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Par bkariole le 21 Juillet 2015 à 14:13
Poélite : poète alité.
Joiclé : clé qui ouvre la porte du bonheur.
Quesmensonge : Question dont la réponse est un mensonge.
Tournechamp : champ de blé badigeonné de miel et retourné sur un barbecue écologique.
Le poélite ne se fatiguait pas d’écrire : il se confrontait à son art jour et nuit, heureux de pouvoir produire à foison des rimes féminines, masculines, alternées. Il était comblé de pouvoir jouer avec les sons : les fricatives le mettaient en joie, les dentales le rendaient pétillant, les liquides semblaient le faire monter au ciel. Bref, il rayonnait et n’avait aucune envie de guérir car sa maladie était sa joiclé.
Peu de monde le comprenait. Ses amis, sa famille le plaignaient. Lui jouait le rôle de la victime alors qu’il n’avait qu’une envie : continuer à vivre ainsi pour écrire ses poèmes. Il s’était donc habitué aux quesmensonges et avait même appris à les aimer. Aussi, lorsqu’un proche lui demandait :
« Comment vas-tu aujourd’hui ? ». Il pouvait répondre : « Oh, je vais mal. J’ai fait un mauvais rêve : j’étais en train de voler au-dessus d’un tournechamp, un orage a éclaté. Et là, je me suis réveillé tout humide de transpiration. Bref, j’ai besoin de repos … »
Céline
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Par bkariole le 16 Juin 2015 à 12:01
Passant
Si partant,
Si fluctuant.
Dérober ton univers
Coccinelle du rejet,
(Alissandre)
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Par bkariole le 15 Juin 2015 à 19:15
Contempler les étoiles
Puis déployer les voiles
Naviguer sur toutes les mers
Afin d'échapper à ce bestiaire
Marcher seul dans le désert
A la poursuites de chimères
La solitude ne l'entrave pas
Car la lumière guide ses pas
De Rio à Phuket
Toujours la même quête
Celle d'un monde meilleur
A la recherche du bonheur
Maryline
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Par bkariole le 15 Juin 2015 à 16:25
Voici en quelques mots ma passion :
Ecrire quand les gens s’en vont
Mais aussi lorsqu’ils sont là
Je voudrais leur dire cela :
Mon pays c’est tous ceux
Qui m’aiment même un peu.
Une vie sans poésie,
C’est rêver juste la nuit.
Une belle surprise aujourd’hui
D’autres jeunes poètes avec moi
Ou des lecteurs sensibles à cela.
Une odyssée au cœur de la poésie.
Comme pour retenir le temps
Partager nos rêves d’enfant
Faire de ce rendez – vous un jeu
A plusieurs on voulait écrire mieux.
Bientôt s’éteindra ma lumière,
Je partirai à la saison des moissons
Et les coccinelles vous diront
Qu’un poète n’est jamais seul sur terre.
Karim
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